PHOTOGRAPHIE
ART VISUEL
PHOTO
argentique
A 12 ans, on m’offrit mon premier appareil photo.
Depuis, je n’ai cessé d’explorer mon, notre, rapport à l’image.
Ces traces dessinent mon parcour.
2004 - Reportage
Commandes et projets personnels.
ces thématiques photos ont été exposées
et présentées au public.
1999 - Reportage
2006 - Reportage
Bientôt sur vos écrans
ROCAMADOUR
Les thématiques qui suivent n'ont jamais trouvé de financements, ni de murs, pour être proposées au public.
2006 - Création
PHOTO
numérique
1994
Le Causse du Quercy de Limogne au xxe siècle
Ces photographies remercient ceux qui font d’un endroit un lieu de vie plutôt qu’une cité-dortoir. Sans ces énergies qui se regroupent, se soutiennent et se maintiennent, la qualité de vie rurale ne serait qu’une illusion perdue au fond d’une brousse profonde. Cet éventail d'anecdotes et d'ambiances pétries de rencontres, de vie et de rythmes, colorie le causse du Quercy de lumière, de matière et de poésie dont sont modelés humains et paysages.
BROUSSE CITY c’est aussi un album photo
BROUSSE CITY
- Photographie : B1
- 44 pages
- 42 photos noir et blanc
- Format 23X30 paysage
- Couverture cartonnée 350 g
- Édition HauTeuR D’éTèMe - 2016
Reportage
Exposition - Distinction
- 2004 - Parcours d’art contemporain dans la vallée du Lot. Organisé par
le centre d’art contemporain G.Pompidou de Cajarc – Lot
- 1994 - 9 ème festival international du scoop et du journalisme d’Angers.
Lauréat du grand prix du jeune reportage. La France agricole : Le village.
- 1994 - Toulouse - «Objectif ville» - 2 ème et 5 ème prix du concours photo.
- 1991 - Printemps de Cahors - 1er prix photographie et exposition
Parution
2017 - Brousse City - Album photo - Édition HauTeuR DéTèMe
Création
C’est une brousse où l'homme est acteur de sa culture sur son territoire.
Anecdotique hors des époques et des modes, c’est un paysage d'humains
disponibles à la lumière qui les dessine.
Les photographies :
La série « Brousse City » est un reportage photo argentique noir et blanc
effectué sur le causse du Quercy de Limogne entre 1990 et 1995.
1996
L’EXTRA de L’ORDINAIRE
Création
C’est autour de cette idée que l’auteur gravite et s’essaie à utiliser le visible pour révéler l’invisible.
Lumière, composition, perspective, ludicité et décalage construisent ces
« tableaux » à plusieurs lectures qui nous invitent à la narration et nous aspirent dans leurs abstractions.
L'extra de L'ordinaire, c’est aussi un album photo
- Photographie : B1
- 48 pages
- 45 photos noir et blanc
- Format 20X30 paysage
- Couverture cartonnée 300 g
- Édition HauTeuR D’éTèMe - 2018
Exposition
- 2019 - TOUZARZIMUT. Expo photo « l’extra de l’ordinaire.
Du 26 au 28 Juillet - Lac de la Magdeleine - Gujan Mestra
- 2018 - Cahors - « Fête la révolution. 50 ans de Mai 68 »
Rue Saint James. Du 17 au 19-05.
- 2000 - Toulouse - Salon des arts.
- 1998 - Montauban - Salon national d’octobre.
- 1996 - Rodez - Présentation du thème au 9ème Photofolies de Rodez.
Parution
- 2018 - L’extra de L’ordinaire - Édition HauTeuR D’éTèMe
Cette thématique présentée en 1996 est le troisième album photo de l'auteur B1.
Il est le chaînon manquant pour percevoir ses partis pris et son mode narratif. Après le reportage et la chronique, nous entrons dans la création. Ces clichés sont des expériences pour transformer un élément simple en un autre élément simple.
« Je détourne la réalité au profit des réflexions que je mène au sujet de la lumière, du langage, de notre culture et du grand mystère du genre humain. » Le monde extérieur est un mouvement perpétuel qui n’attend personne. L’histoire naturelle et humaine se met en scène, se transforme et se métamorphose. Faut-il être là au bon endroit au bon moment ou simplement être disponible ? L'auteur cherche à trouver la complicité entre l’idée et son pouvoir, l’intuition d’une composition et l’intrusion d’un facteur extérieur dont on ne maîtrise ni la venue ni ce qu’il va révéler.
Ici l’exercice est de faire une image avec son récit et de la détourner par une légende qui invite à une deuxième lecture.
1999
Reportage
TOUTAIN
De 1997, Jusqu'à son départ en 2008, j’ai suivi et archivé la passion de Toutain, sa réflexion et sa démarche sur l’art et la poésie. Quant à mon rôle de photographe, ce fut un régal de travailler avec lui, pour lui et sur ses oeuvres.
Toutain m’a beaucoup appris.
Exposition
- 2009 - Toulouse - Odyssud Blaganc.
- 2005 - Sarlat -
- 1999 - Valence d’Agen - Médiathèque. Projet financé par
la ville et le conseil général du Tarn et Garonne.
Parution
- 2010 - Toutain Sculpteur Urbain
Photos - Patrick Béhin
- 2001 - TOUTAIN - édition Art connection
Photos - Patrick Béhin
- 1999 - Toutain sculpteur - éd Ménar toulouse
Photos - Patrick Béhin
Par la faculté de ses œuvres à s’intégrer dans leurs environnements et susciter l'interactivité.
Pour l’étude de la lumière sur ses noirs, ce fut pour moi un exercice riche d’enseignement.
Quand il me présentait à quelqu’un, il disait
« C’est mon iconographe »
Et immanquablement, les personnes reprenaient
« Monique comment ? » Et ça nous faisait marrer.
Des entités comme un seul homme.
Des activités comme un seul mouvement.
Des choix comme seule évidence.
Des paysages comme seul toile.
Tous ont oeuvrés pour que se renouvelle le seul moment prévu,
précis et incontournable ou le temps rejoint l’improvisation
de ce voyage dans l’espace.
Tous empreints d’une seule mission,
faire que le rideau se lève à 21 h 30.
Témoins d’une performance,
puissent ces photos nous rappeler le bon souvenir
d’une itinérance lente pour esprit vif.
1994/2024
ITINÉRANCE LENTE
Reportage
Exposition
2009 - Mayenne - Festival "Les ARTS' borescences ». Parc du château.
2004 - Limoges - Centre culturel R.Margerit, Isle.
2002 - Limogne en Quercy - Présentation de l’exposition photo lors de
la dernière représentation de la tournée de la Ciel’Oboubanbulle,
protagoniste du reportage.
Documentaire - S’que tout le monde est OK !? - 2004 - Asil Production - 80 mn
2004
TRACE du MALI
Reportage
L’occident donne et véhicule deux images de l’Afrique; celle de l’exotisme et du soleil qui invite au tourisme et celle de la misère et de la faim que déverse l’actualité. L’Afrique est un cliché. Plaisir et misère sur un même continent.
L’Afrique n’est pas photographiable parce que prendre une photo c’est tout de suite faire ce cliché. Le cadre de la photo est restrictif face à la grandeur du sujet.
Mais alors où trouver le visage de ce pays ailleurs que dans l’illustration d’un quotidien et d’un environnement dont les rites séculaires ne permettent pas d’en capter l’actualité et la réalité ?
Simple personne devant des personnes simples, j’ai gardé la trace de rencontres en face à face, sans courir, sans chercher, sans attendre.
Exposition
- 2019 - « Des traditions à une idée d'humanité ».
Exposition de photographies Noir et Blanc à la Bibliothèque Intercommunale de Gourdon. Projet financé par la Communauté de communes Quercy Bouriane. Du 2 au 27 Avril.
- 2003 - Niort - fort Foucault pendant l’événement " Théâtre sous les étoiles. Du 25 au 29.06
Parution - Illustration de l’ouvrage « Les réalités du théâtre au Mali - De Adama Traoré - Éd HauTeuR D’éTèMe
Documentaire - Les enfants de Babel - Trace du Mali - Asil Production - 80 mn
1994
Reportage
Dans sa genèse, l’homme lié à son environnement était nomade. Chasse, pêche et cueillette lui indiquaient son chemin. Cycles et rencontres ritualisèrent communications et échanges jusqu’au jour où l’homme se sédentarisa et imposa son modèle standard. D’autres continuèrent le chemin et devinrent " instrument" façonné par un art immémorial : renseigner l’autre sur lui-même. Auteurs et comédiens ont ainsi traversé les millénaires, de Homère à Molière, construisant et affinant l’art de partager. Aujourd’hui contextes et motivations ont changé, mais riches de leurs enseignements, les gens du spectacle voyagent toujours pour les mêmes raisons que nos aïeux : chasser nos peurs et nos chimères, pêcher dans nos joies et nos peines et cueillir l’espoir d’un nouveau jour.
Exposition
- 2003 - Vidaillac - Présentation de l’exposition l’ors de l’inauguration
« collectif des spectacles ». Du 3 au 6.10
Le CARNAVAL de
LIMOGNE en QUERCY
1994
Peut-être qu’un jour il se racontera une histoire pour révéler la singularité du causse de Limogne-en-Quercy. Un réservoir de dynamique humaine toujours prête à faire et recommencer pour s’inscrire sur le territoire et être acteur de sa culture.
Carnaval de Limogne, c’est aussi un album photo.
Carnaval de Limogne
- Photographie : B1
- 96 pages
- 180 photos noir et blanc
- Format 20X30 paysage
- Couverture cartonnée 300 g
- Édition - HauTeuR D’éTèMe - 2017
Voir et Savoir +
Les thématiques qui suivent n'ont jamais trouvé de financements, ni de murs, pour être proposées au public.
2004
COMME À LA MAISON
Contrairement au peintre, je fais mes tableaux au centième de seconde, mon pigment c'est la lumière. Par contre, le peintre peut mettre en scène et en place les objets qui composeront sa toile, Moi, j’attends que la réalité se présente dans toute sa splendeur.
Merci les gensss, merci le bordel ambiant, merci les fenêtres et les ampoules. C'est par vos efforts non concertés que sont apparus ces tableaux que je me suis régalé à composer et faire mien. Merci, "les gensss", de m'accueillir et me laisser jouer de votre quotidien.
Ceux qui m'ont inspiré, c'est "les gensss" qui ont mis en scène toutes ces images, je ne pose que mon "point de vue". D'un clic je collectionne l'esprit et la créativité de mes contemporains et voisins.
2005
Dans ce monde, tout le monde a des responsabilités, se sent indispensable et accomplit son sérieux travail. Parmi ces furieux du mouvement, il y a ceux qui le font assis.
Je rends grâce à ceux qui savent s'asseoir pour observer le monde et imaginer leur vie.
Ce thème est une spéciale dédicace au réalisateur Roy Andersson pour son film " Chansons du deuxième étage".
AIMÉ SOIT CELUI QUI S'ASSOIT
2010
L’art rupestre du troisième millénaire
Au temps des cavernes, nos ancêtres (les Gaulois) ont pigmenté ou taillé la pierre de leurs perceptions et visions du monde visible et invisible. Leurs traces assuraient la transmission et l’apprentissage de la connaissance du réel et du mental.
Depuis les premières traces visuelles (50 000 ans), qui nous font croire que nous appartenons au beau, au divin et au sacré, aujourd'hui, les murs des cités bétonnées ont remplacé la paroi des grottes.
La réalité éprouvante des villes grises, des machines robots et de la technologie nous séparent de nos origines, de notre nature, et de nos voisins les hommes.
2000
L'ERRE DU PÉTROLE
L'erre est la vitesse acquise par un navire lorsque le propulseur n'est plus en action.
Et si on dit que le nom du navire est "notre civilisation", alors le pétrole et l'industrie sont les propulseurs, et ceux-ci, épuisés, ne sont plus en action, alors nous vivons actuellement dans ce mouvement qui accélère sa chute à mesure qu'il ralentit.
Lourd de son poids, souffrant de son corps, fragile et vulnérable aux prédateurs et aléas de la nature, notre navire finit sa course.
Ainsi le vaisseau va, au gré des vagues, jusqu'à trouver sa nouvelle aire.
Immobile et « impuissamment » figé, fatigué, le navire va sombrer. Sa masse va engloutir sa vitesse et le mener à sa perte.
2009
L'extra de l'ordinaire - Volume 2
La réalité a plusieurs vérités.
2003
MALI GRAPHIQUE
Formes, couleurs et parfums en noir et blanc.
Ces photos sont les fruits de recherche d'autres dimensions, d'éléments supplémentaires, faisant sortir la photo de son contexte représentatif pour offrir "une autre lumière".
Ce sont des expériences pour transformer un élément simple en un autre élément simple. Je détourne la réalité au profit des réflexions que je mène au sujet de la lumière, du langage, de notre culture et du grand mystère du genre humain.
Ça, c'est le concept, mais dans ma tête, mon vrai plaisir, c’est la performance de construire une histoire en un plan et au 125 ème de seconde. De percevoir une vérité, la transformer, par mon point de vue (une autre vérité), la mettre dans un cadre pour en faire une histoire visible, lisible et partageable.
Ça, c'est l'esprit, mais la réalité (le monde extérieur), est un mouvement perpétuel qui n’attend personne. L’histoire naturelle et humaine se met en scène, se s’agite, grouille, fusionne et fissione pour la perpétuelle métamorphose.
Être au bon endroit au bon moment, percevoir des éléments visuels s‘associer, les faire entrer dans son cadre, leur déterminer une lumière, et enfin déclencher. Saisir et renforcer le sujet par la composition, c’est très grisant, j'aime ça. Je cherche à trouver la complicité entre l’idée et son pouvoir, l’intuition d’une composition et l’intrusion d’un facteur extérieur dont on ne maîtrise ni la venue ni ce qu’il va révéler.
Ça c'est la vraie vie, et il y a mon état d'âme que je n'arrive pas à formuler plus court qu'Edouard l'a déjà dit.
Pour info, le cadre de mes compositions sont celle de la prise de vue. ( Ça veut dire que je ne les recadre pas sous l'agrandisseur ou sur photoshop). Un parti pris qui stimule ma vivacité d’esprit.
EXPO PHOTO
numérique
Chacun suscite son propre sujet, chacun est à l’affût des images qu’il porte en lui.
Parfois le photographe sent qu’il doit prendre tel cliché dont pourtant le sens commun voudrait qu’il le refusât.
« Et j’ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir! » Édouard Boubat