Moussa Diabaté 

     Sadio Diabaté

   Artiste Créateur 

diabatex logo

Teinture naturelle et

confection artisanale du

textile traditionnel et 

contemporain malien.

Moussa Diabaté

Artistes spécialisé dans

la création et la réalisation

de textiles traditionnels

et contemporain Malien

Le Bogolan est porteur de symboles par nature.

Les dessins choisis sont en effet lisibles comme la marque d'identité d'une population, d'un village, mais aussi d'un artiste en particulier.

Comme tout objet d'art africain, le Bogolan est un objet puissant : étant en effet teint à base de terre, il est considéré comme imprégné d'énergie vitale.

L'étoffe

C'est une toile plus ou moins épaisse en coton, filée et tissée sur place. Ces bandes sont cousues bord à bord et à la main pour former des pièces de tissu de dimensions variables. Un tailleur peut ensuite découper un costume dans cette pièce avant que l'artiste en Bogolan ne commence son travail.


La teinture

Après une teinture de base obtenue par trempage dans une décoction de feuilles de bouleau d'Afrique ou n'galama et séchage à plat au soleil, l'artiste structure son dessin à la boue fermentée (bogo) avec l'aide d'un calame ou d'un pinceau. Pour les parties "rouges" (qui vont du rouille au brun), une décoction d'écorce de mpécou s'impose. Oubliée quelque temps, cette même décoction donnera une teinture kaki. Par la suite, l'obtention des parties blanches de la pièce de Bogolan se fait avec un mélange de poudre lessivielle, de chlore et de savon de karité qui sert de décolorant puissant.

Le Bogolan

L’histoire du Bogolan remonte à bien longtemps : il était une fois des chasseurs qui partaient à la cueillette de plantes médicinales qu’ils faisaient ensuite bouillir pour les malades. A chaque fois, des gouttes de ces décoctions tombaient et tâchaient les tuniques. Les femmes des chasseurs ont constaté qu’après la lessive à la rivière, pendant le séchage des vêtements sur la terre humide, les taches se noircissaient. Alors, les femmes se mirent à teindre les vêtements avec les décoctions de leurs maris. Ainsi est né le Bogolan...

CRÉATION

Moussa Diabaté dit DIABATEX a commencé à concevoir des tenues traditionnelles de chasseur avec la technique particulière du Bogolan dès 1990. Avec son cousin, diplômé de l'Institut National des Arts, ils ont prédit que ces conceptions traditionnelles seraient un jour considérées avec respect et seraient très recherchées ; ils avaient entièrement raison. Les deux hommes ont ainsi travaillé ensemble à la recherche et à la conception de tenues inspirées de pièces vestimentaires anciennes.


En 2000, Moussa a proposé le projet de faire porter ces créations à l'African Hunters Conférence de Bamako, par les représentants du gouvernement du Mali.


Le Ministre malien de la Culture ainsi que le Premier Ministre portaient les tenues de chasseurs traditionnelles signées Moussa. Le Ministre français de la culture portait une robe contemporaine décorée de motifs Bogolan traditionnels et le président du Mali portait une chemise Bogolan conçue également par DIABATEX.

l'African Hunters Conférence, la première du genre en Afrique de l'Ouest a accueilli les Ministres de la Culture, du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger et de la Guinée. Plus de 4000 participants y ont assisté.  D'autres personnalités célèbres telles que Cheick Sissoko Ouman, cinéaste malien, Oumou Sangare et Habib Koité, musiciens maliens, portaient les costumes et les conceptions DIABATEX

PARCOURS

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