b1 behinpatrick
B1
GALERIE PHOTOS NOIR & BLANC
 
 
1994 - 2004
Période argentique
 
 
Image-accueil-b1
PAGE D'ACCUEIL
galerie photo couleur
GALERIE PHOTO COULEUR

GALERIE PHOTO NUMERIQUE
filmographie-behin
video-b1-bouton
BIWANE PRODUCTION
Image-cv-b1
actu-bouton-b1
carnaval-page-b1
brousse-page-b1

EXPOSITION OFFICIELLE

La galerie photo est la somme de commandes et de projets personnels.
Ces thématiques photos ont été exposées et présentées au public.
Bonne visite, bonne promenade.

 
broussecity-B1
1994 - Reportage
1996 - Création
   
1999 - Reportage
2003 - Reportage
   
B1-mali
B1-mali-graphique
2003 - Reportage
2003 - Bonus graphique
   
Image-culture-physique-b1-galerie
carnaval-expo-b1
 
2005- Création

2017 - Reportage
 
yeuxbehin
 


C'est de la faute aux autres.

C'est des photos autres.

 
 

 

Faire une photo, ça veut dire,

"Je vis un moment merveilleux
qui mérite d'être éternisé"
.

Les photos présentées dans la galerie ci-dessus ont été stimulées par des projets commandés et financés.

Les thèmes qui vont suivre n'ont jamais été demandés, ils résultent de mon rapport au monde extérieur.
Toutes ces photos ont été faites, sans mobile, pour rien, dans le vide. Mais c’est avant tout ce qu’ont toujours voulu être mes photos, une rencontre. D'abord avec ceux qui m'ont inspiré, ce sont "les gensss" qui ont mis en scène toutes ces images, je ne pose que mon "point de vue". D'un clic je collectionne l'esprit et la créativité de mes contemporains et voisins. Des tableaux et décors que me confectionnent "les genss" et la vie.

salle de bain
 
 

Ces thématiques n'ont jamais trouvé de financements, ni de murs, pour être agrandies et proposées au public.

 
 
image-maison-vignette-b1 aimer-B1  
  lere-B1  
Image-extra-vol-2-expo expoartrupestre  
 
     
 

Ce sont les fruits de recherche d'une autre dimension, d'un élément supplémentaire, faisant sortir la photo de son contexte représentatif pour ... pour lui offrir "une autre lumière".
Ce sont des expériences pour transformer un élément simple en un autre élément simple. Des propositions d’espace où l’espace est déjà là. Je ne suis pas excité, je crée l’excitation, et l’art et la poésie illustrent ma vie. Laisser libre cours à mon imagination me permet aussi de pouvoir  détourner cette réalité au profit des réflexions que je mène au sujet de la lumière, du langage, de notre culture et du mystère du genre humain.
De toute manière, l'activité photographique m’a rendu curieux, scientifique, physicien, socio ethno, paléonto, LOGUE, samouraï, aventurier et serviteur.
 De toute matière, l'activité photographique m’a permis de voir la réalité et la grâce qui l'accompagne.

 
     
 


- Chacun suscite son propre sujet, chacun est à l’affût des images qu’il porte en lui.
Parfois le photographe sent qu’il doit prendre tel  cliché dont pourtant le sens commun voudrait qu’il le refusât.


 
 
" Et j’ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !"
Édouard Boubat
 
     
 
" C’est ton attention qui détermine ta réalité. "
 
 
image-pirouette-b1
 
 

Un peu de BLA BLA.

Édouard Boubat disait :
Soyez à l’affût des images que vous portez en vous. L’amateur photographe n’aura jamais fini d’épuiser son territoire. La photo n’est pas à l’extérieur du photographe, elle est en lui-même, comme la rencontre qu’il attend. L’appareil photo n’est pas magique, c’est à vous de l’être. La photo est une manière de vivre.

Il faut raconter ce qu’on a vu, pas simplement montrer à voir.
La simplicité, toujours présente et changeante, nous retient plus longtemps parce que c’est en elle seule que réside l’essentiel. Encore faut-il savoir en reconnaître la saveur, car elle est moins évidente et échappe à la plupart.

Chaque photo restitue une vibration lumineuse émise par un homme, un paysage, un objet. La photo nous invite à une grande attention à l’égard de cette lumière et, plus encore, à ce qu’elle révèle.

Il dit ça dans " La photographie. L'art et la technique du noir et de la couleur". Éditions Le Livre de Poche

 
 

Roland Barthes disait :
Je ne crois pas aux photos vivantes, mais elles m’animent. C’est ce que fait toute aventure.

Dans " La chambre claire, note sur la photographie". Édition : cahier du cinéma Gallimard seuil.

 
     
 
Pourquoi des photos en noir et blanc ?
 
 
Jusqu'aux années 2000, la photographie sur pellicule était la meilleures technologie à notre disposition pour capturer et conserver le monde extérieur en constante evolution. Chaque pellicule permettait de faire jusqu'à 36 poses.
C'était un sport cher. Le prix de la pelloche, le coût du développement ( pour fixer le négatif ), le tirage sous agrandisseur
( projection du négatif sur un support papier photo sensible), et son coût en papier et chimie... quand on commençait une démarche photographique, sans moyen financier, le noir et blanc revenait moins cher que la couleur. Et puis je pouvais tirer mes photos moi-même, sous la lampe rouge (le labo couleur cibachrome s'effectuait, lui, dans le noir complet). C'est sûr, on ne déclenchait pas n'importe où, n'importe quand, n'importe comment pour n'importe quoi. Chaque cliché avait un coût. Ca nous obligeait à être exigent dans le choix, la préparation et la direction de nos travaux. Le choix du noir et blanc m’a permis de m’exercer et pratiquer à moindre coût. Puis il y a eu la pratique du labo qui a fini de me faire comprendre que
le premier sujet, c'est la lumière.

Le numérique nous a libéré des problèmes de coût, de stockage et d' un tas de petite contrainte qui ont changé l'approche visuelle des nouvelles générations.

Au delà de ces considérations liées au passé, je suis attaché au noir et blanc pour plein de raisons.
C'est d'abord un atout et une contrainte qui invitent à l'exigence. Avec la couleur, il est très facile de capter l’attention d’un regard. En noir et blanc, si votre photo n’a pas une histoire, un équilibre dans sa composition et un parti pris dans ses gammes de gris, ça ne fonctionne pas. Le noir et blanc est plus subtil, il faut capter et captiver.

Désolé pour ceux qui aiment vivre dans l’illusion, mais la couleur n’existe pas. Ce n'est pas une réalité prouvée mais un processus fabriqué par notre cerveau.
La rétine (le fond de votre oeil) transforme l'énergie lumineuse en énergie électrique. Avec l'aide de cellules appelées bâtonnets (qui ne captent que les contrastes et dessinent les formes) et des cônes qui diffractent la lumière ( comme un prisme), ( les cônes servent à remplir et colorier les contours que forment les contrastes) et l’envoie au nerf optique qui la traite sous forme de fréquences électriques pour être acheminée, décodée et enfin reconstruite au fond de votre cerveau.

Allogénure d’argent. Ce n’est pas le nom d’un super héros mais celui de particules qui permettent de capturer la lumière sur une pelliculemouth et de reproduire l'image sur un support papier. La richesse de la gamme des gris passant du noir au blanc est un délice à modeler quand on pratique le tirage de ses épreuves au labo.
Avant, lorsque l'obturateur s'ouvrait, les photons venaient se jeter sur la pellicule et explosaient les allogénures d’argent. L'image, latente ( qui existe , mais n'existe pas encore; elle est là et pas là en même temps), devait être developpée et fixée. L'image (latente) devenait alors "un négatif" visible, pérène, et reproductible. Sous le compte fil, on voyait les cristaux d'argent, touchés par la lumière, projeter leur aura dans les espaces libres (ou vides) entre chaque grain. Selon la quantité de lumière ou le résultat que l'on souhaitait, on choisissait une pellicule à grain fin ou très gros.
Le travail à la matière et à la restitution de la matière était différent. Maintenant on fait des pixels avec plus ou moins de bruit.

 
 
 
  Si vous représentez une structure associative ou autres, que vous organisez un événement, et que vous êtes interessés pour exposer mes travaux, contactez-moi.
Vous êtes un particulier et un tirage photo original et signé vous tente, contactez-moi.

Contact pour l’organisation d'expositions, de projections ou toutes autres informations : Cliquez ici pour rejoindre la page d'envoi de message pour B1.

 
         
   
Version courte :
   
         
 
 
         
 

Pour le plaisir des yeux, et bien qu’on me l’ait déconseillé, j’ai fait le choix de vous présenter mes images «  en grand » afin d’en révéler la narration et la subtilité de la lumière dans la gamme des gris.
Pour des raisons techniques, sachez que les photos présentées, bien que traitées pour être au plus proche, ne sont pas identiques aux tirages originaux. La compression des images et leur formatage pour le Web modifient l’aspect à la lecture. En plus, sachant que chaque écran possède un calibrage particulier, certains verront les photos avec un ton plutôt chaud, froid, ou coloré.
Tout cela pour dire que vous pouvez apprécier les signes visuels (fond et forme) qui construisent la composition, sauf celui de la texture. Car voir une photo sur support papier c’est autre chose. Le grain, la trame, mat ou brillant, RC ou baryté, sont autant d’outils pour parfaire un cliché.
Sur une photo, la lumière se pose sur le papier et vous revient aux yeux. Sur un ordi, la lumière vient de derrière l’image.
La raison pour laquelle on m’a déconseillé de présenter des « grands » formats, c’est pour ne pas me faire piller copier mon travail par « des malins ».
Ne pouvant me résoudre à lire une vignette à la loupe, plus ce qui a été dit plus haut, j’en prends donc le risque.

 
         
   
Monsieur Lemalin
   
         
 
Je ne peux t’empêcher de télécharger une image. Si tu l’aimes et la veux, copie la, imprime la et accroche la chez toi.
La malédiction que je te souhaite, c’est qu’à mesure que tu visiteras cette photo, ses signes et ses codes te feront voyager si loin que tu finiras par me contacter pour me la commander et finir ton périple visuel et narratif dans la texture et la vraie gamme des gris.
Ces photos, je les ai faites dans un esprit de partage, je préfère les voir sur ton mur ou ton fond d’écran qu’archivées, rangées et bien  protégées. Et si elles attirent aussi tes amis, pense à me faire de la pub.
 
   
B1
   
         
 
Pourquoi auteur photographe ?
 
         
 

Lorsque j’ai un appareil photo entre les mains, soit je révèle mon sujet, soit je le transforme ; de « ce point de vue », je suis auteur. C’est mon choix de l’emplacement et de la composition qui construiront le tableau. Cadre qui à son tour mettra au jour la position des éléments qui révèlent formes et fond.

Le mot « photographe » suit le mot auteur pour informer que j’écris mes histoires avec de la lumière.
( Photographie – Définition éthymologique - écrire avec la lumière. Photon : lumière. – Graphien : écrire.)

Mon premier vrai plaisir, c’est de construire une histoire en un plan et au 125 ème de seconde. Percevoir une vérité, la transformer, par mon point de vue (une autre vérité), la mettre dans un cadre pour en faire une histoire visible, lisible et partageable, c’est déjà une performance.

Doisneau disait : "Une photo, c’est deux secondes de réflexion, après c’est trop tard". ( Depardon la joue un peu pareil.)
La réalité (le monde extérieur), est un mouvement perpétuel qui n’attend personne. L’histoire naturelle et humaine se met en scène, se transforme et se métamorphose. Être au bon endroit au bon moment, percevoir des éléments visuels s‘associer, les faire entrer dans son cadre, leur déterminer une lumière, et enfin déclencher. Saisir et renforcer le sujet par la composition, c’est très grisant.
L’esprit « chasseur d’images » stimule l’éveil et l’imagination et m’oblige à la vivacité d’esprit.

Pour conclure et pour votre gouverne, sachez que le cadre de mes photos est celui de la prise de vue. ( Ca veut dire que je ne recadre pas mes photos sous l'agrandisseur ou sur photoshop). Un parti pris qui stimule la situation et la difficulté du résultat souhaité. Ca me fait une épreuve dont je tire "une épreuve". Dernière chose, mes photos ne sont pas mises en scène ( c'est la vraie vie quoi!).
Sinon mon travail n’aurait pas de sens par rapport à ce que j’essaye de révéler à travers ce médium.

Je n’ai pas de rigueur académique (mais il est bon de connaître les règles, ne serait-ce que pour pouvoir les dépasser), je cherche juste  à trouver la complicité entre l’idée et son pouvoir, l’intuition d’une composition et l’intrusion d’un facteur extérieur  dont on ne maîtrise ni la venue ni ce qu’il va révéler.

 
         
         
   
Recevoir la lettre de B1
   
         
 

L’histoire vous intéresse, vous aimeriez connaître la suite des épisodes, devenez fan-club B1.

Vous bénéficierez des avantages et privilèges des membres. Entrée gratuite et non payante.

- Vous ferez partie du fan-club B1.
- Vous verrez le site évoluer et s’étoffer de nouvelles pages.
- Vous recevrez le courrier du site au gré des nouvelles thématiques photos et textes dédiés.
- Vous aurez accès aux suppléments expositions, aux notes, aux archives...
- Vous permettrez à l’auteur de confronter son travail à votre esprit critique et constructif et le soutiendrez moralement de vos visites.
- Vous partagerez ses essais et réflexions sur la photographie.
- Vous pourrez voir tout le meilleur des photos de l’artiste.
- Vous pourrez visionner ses films, essais et autres vidéos.
- Vous rencontrerez   l’auteur dans sa démarche et par le biais du forum à venir.
- Et peut être, même, vous ferez-vous des amis.

 
         
       
 

Pour communiquer, une question, une info, une critique constructive...

Envoyer un message à Patrick Béhin.

 
         
   
ht-page-b1-pinup